Quand un enfant peut-il être propre ? Ou plutôt « continent » : non, nos enfants ne sont pas Saaales ? ) Faut-il l’encourager, le pousser, l’encourager, le récompenser ? Quels sont les bons conseils à connaître ?
Cet article sur la « propreté » des enfants a été illustré par les expériences très enrichissantes des lecteurs de Cool Parent Make Happy Kids !
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Quand son enfant peut-il être « propre » ?
Dans la plupart des témoignages, les enfants étaient propres (de jour) vers l’âge de 2 à 3 ans. Cependant, il n’y a aucune pression à avoir ! Bien sûr, l’enfant deviendra propre un jour ou l’autre. Elle est certes contraignante pour les parents (et pour l’école), mais la propreté de l’enfant ne dépend pas de la « bonne éducation » donnée par les parents, mais plutôt des capacités psychologiques de l’enfant. Et un enfant qui est propre tard n’en est pas moins intelligent ; ouf 🙂
Certains disent que l’âge physique pour qu’un bébé sache se retenir est « quand il peut descendre et monter un escalier tout seul, debout, et sans se tenir debout. Montez et descendez = contrôlez le sphincter = maintenez et relâchez ». Cependant, vous pouvez voir dans cet article la méthode pour que les bébés soient propres « naturellement » lorsqu’ils ne savent pas encore monter les escaliers.
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Mais ce qui est particulièrement important pour la propreté des enfants, c’est l’âge psychologique
« Sur la base de mon expérience en tant que professionnel de la petite enfance, il me semble qu’il faut faire confiance à l’enfant. Plusieurs facteurs prennent en compte : il faut que l’enfant se sente lorsqu’il est dans sa couche, qu’il soit autonome pour monter et descendre les escaliers, qu’il sache contrôler psychologiquement ses sphincters, et qu’il veuille être grand et donc propre. Psychiquement, certains sont prêts à 18 mois, d’autres à 3 ans et demi… »
« Psychiquement, il n’y a pas d’âge ! (Je suis psychologue) J’ai déjà suivi des adolescents souffrant d’énurésie (note de l’éditeur : c’est ce à quoi l’expression « faire pipi au lit » désigne familièrement) et qui n’avaient jamais été propres (même si tout fonctionnait bien mais le « problème » était psychique). Je dirais que c’est aux parents d’aider les enfants dans cet apprentissage mais sans les forcer… »
En ce qui concerne la nuit, cela peut prendre plus de temps. Certains (surtout les garçons) sont propres la nuit vers l’âge de 5 à 6 ans.
Propreté des enfants : il ne sert à rien de pousser, il vaut mieux attendre qu’il soit prêt
« Pour notre premier, la nounou a commencé la découverte du pot vers 10 mois. Nous avons continué avec le pot tous les jours à la même heure plus le pot accessible dans la chambre. À 18 mois, propre le jour ! »
« Ici, nous l’avons mise sur le pot sans jamais la forcer mais en jouant avec elle dès l’âge de 9 mois. Et à 2 ans ? C’est propre !»
L’un de nos lecteurs a conclu : « Pourquoi passer 18 mois à essayer de le nettoyer, alors que cela ne peut prendre que 2 jours, s’il est prêt ?»
Les forcer, les gronder, faire pression sur eux peut générer certains problèmes
Nos lecteurs sont d’accord avec les remarques du psychologue ci-dessus, sur l’importance de ne pas faire pression.
« En première année de maternelle, elle s’est empêchée de faire pipi entre 9 h et 12 h. Quand elle est retournée voir l’infirmière mouillée, elle ne l’a fait que dans une couche mais ni dans le pot ni dans les toilettes. J’ai fait une montagne (pour rien au final) avec la propreté que cela reflétait sur son attitude. Elle devenait même agressive avec sa nounou. C’est un épisode que j’ai très mal vécu. Je me suis mis la pression, elle l’a senti, et ça l’a bloquée ».
Et oui, s’il faut beaucoup de temps pour être propre, il ne sert à rien de le gronder. Ce n’est pas en se sentant humilié ou sous une certaine pression qu’il pourra le faire. Il peut plutôt se décourager (surtout s’il a fait un effort), et même constiper.
🙂 Alors minimisons les « petits accidents » et choisissons plutôt de le motiver et de nous aider à nettoyer
🙂 Soyons encourageants !
« Ils ont été présentés comme un jeu. »
« À chaque pipi dans la marmite, félicitations par les applaudissements et la petite chanson qui se passe bien. Elle était très fière, ce qui l’a encouragée à continuer je pense. »
« Chaque fois qu’il allait sur le pot, je mettais un autocollant/autocollant pour lui sur un tableau noir. Il était super fier de lui dès qu’il a reçu des autocollants ! ! Mission accomplie en quelques jours. »
En ce qui concerne les récompenses (ou punitions), ce n’est pas vraiment une habitude à prendre. Parce que l’enfant ne doit pas le faire pour la récompense mais pour lui, pour sa fierté. De plus, l’effet pervers de la récompense est que si l’enfant ne réussit pas et qu’il sera « privé » du bonbon, c’est un peu décourageant… Sans oublier que pendant un certain temps, la récompense devra être arrêtée, et cela peut également être compliqué.
Pour la propreté de l’enfant, il y a souvent un « clic »
« J’avais mis le pot à disposition quand elle avait 2 ans, mais ma fille n’était pas très motivée. En juin, lors de la visite de son futur jardin d’enfants et la phrase a été lancée par la réalisatrice : « Si tu veux venir après les vacances, tu n’as plus à coucher ! Depuis, plus de couches jour et nuit ; elle avait son J click On n’apprend pas aux enfants à être propres. Ils le deviennent. »
« Sa grande sœur de 5 ans lui a dit qu’il était temps pour elle de faire comme elle l’a fait, d’aller aux toilettes et de mettre de jolies culottes. Elle l’a bronzé pendant 1 semaine et hop ! Merci ma fille !
» « Vers 2 ans et demi, nous l’avons aidé un peu : « Comme nous vous faisons confiance et savons que vous en êtes capable, nous décidons pour vous que vous ne porterez plus de couches à partir d’aujourd’hui ». Tout est revenu à la normale au bout de 2 semaines. »
Voici quelques conseils qui peuvent vous aider
« En été, c’est plus pratique : les culottes s’enlèvent ou se lavent plus rapidement ! – que le kit « pantalon-pantalon/jupe – collants et chaussettes ». Et pour les garçons, le bermuda élastique les shorts sont également pratiques. »
« Il est très probable que voir son grand frère aller aux toilettes l’ait motivé ».
Et oui, l’art du mimétisme fonctionne aussi pour le pot ! Pour ceux qui n’ont pas d’aîné, plus vous allez aux toilettes devant eux, plus ils seront motivés à y aller !
« Ici, nous avons commencé à lui montrer ses couches à chaque changement (oui oui…) alors il a commencé à s’y intéresser. Une fois qu’il montrait sa couche à chaque fois qu’il faisait pipi, on l’enlevait et offrait le pot à des heures fixes (avant une promenade, avant la sieste..) en 4 jours c’était fini. À l’âge de 2 ans, plus d’accidents !
» « Sujet très sensible pour lequel je me suis battu pendant plusieurs mois et au final c’est elle qui a décidé d’être propre (en 2 jours) à 3 ans et 3 mois simplement en regardant sur sa tablette une vidéo « Titounis » qui apprenait la propreté en chantant. »
« Chaque fois que nous allions aux toilettes, elle nous suivait et je proposais de m’asseoir sur le pot juste à côté (elle asseyez-vous là tout habillé). Elle a demandé à retirer sa couche pour faire comme nous l’avons fait et plusieurs fois elle l’a fait dans le pot sans vraiment comprendre comment ».
« Nous l’avons félicité, et nous lui avons montré comment vider le pot et tirer la chasse d’eau pour l’aider à être plus autonome et donc à prendre plus de plaisir à le faire (elle a adoré !). Nous avons également acheté un escabeau adapté, un réducteur de toilette, et elle est très fière d’aller aux toilettes quand elle le souhaite et sans nous le demander. J’ai prédécoupé du papier toilette pour qu’elle puisse aussi s’essuyer. »
Certains enfants ont des blocages lors des selles
« Pour les tabourets, c’est l’enfer. Elle continue à le faire dans sa culotte. Nous avons essayé des livres, des petits dessins animés. »
« J’ai le même problème avec mon fils de 4 ans, quand il s’agit d’avoir une selle… il se retient toute la journée et le fait dans une couche le soir ».
Peut-être la peur que certains psychologues parlent de perdre un bout de soi ?
Céline nous donne le conseil d’elle pédiatre : « Le pédiatre m’a proposé de mettre une couche ouverte sur le pot pour tabouret afin qu’il accepte de le faire sur le pot… et au fur et à mesure, c’était bien. » gros problème, mettre un pot dans les toilettes. Quand j’ai remarqué que cela l’empêchait de faire ses selles dans le pot ou dans les toilettes. Je lui ai dit que ça descendait le toboggan (tuyaux) jusqu’à la grande piscine (c’est vrai d’ailleurs). Il aimait descendre les toboggans de la piscine, qui l’ont débloqué 🙂 Bien sûr, tous les enfants finissent par être propres un jour ou l’autre, donc pas besoin de faire pression sur la propreté de notre enfant. Et si pour le prochain enfant, vous souhaitez éviter les couches, et qu’il est naturellement propre à partir de 1 an, sachez que oui c’est possible, avec la méthode d’hygiène naturelle du nourrisson.
Si vous ne voulez pas aller plus loin, et gérer les premières années avec bébé avec plus de sérénité, je vous propose de recevoir (gratuitement) le « PACK bébé spécial » : avec tous nos conseils pour gérer les premières séparations, colère, interdictions, etc. ! Quelques pleurs et moins de stress, ça fait du bien 🙂