Quelles sont les causes de l’incontinence urinaire ?

Quelles sont les causes de l’incontinence urinaire ?

S’il y a bien un sujet tabou pour les Français, c’est l’incontinence urinaire. Pourtant, les désagréments liés aux fuites urinaires concernent des millions de seniors. Quels sont les chiffres exacts ? Quels sont les principales causes des fuites urinaires ?

Plus de 3 millions de Français concernés

L’incontinence urinaire est un sujet peu abordé en France. Et pour cause, puisque c’est un sujet tabou pour pratiquement un Français sur deux. C’est tout du moins ce que mettent en évidence différentes études réalisées récemment.

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Pourtant, comme le souligne la boutique senior Sedagyl qui dispose d’un rayon dédié, ce trouble concerne au moins trois millions de personnes. Les deux tiers, soit 2 millions de personnes, ont 60 ans et plus. Cette proportion est somme toute logique. L’affaiblissement général de l’organisme du senior est l’une des causes principales de l’incontinence urinaire.

Dans le détail, l’incontinence est plus fréquente chez les femmes puisqu’elles représentent 70 % des sujets qui en souffrent. Seuls 30 % des hommes en sont atteints. Ce trouble peut apparaître à n’importe quel moment de la vie pour des raisons très diverses. Toutefois, l’âge est une cause principale de l’apparition des incontinences urinaires. Ainsi, un senior sur cinq de plus de 80 ans est confronté à ce problème.

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Ce trouble a des conséquences sur la vie sociale de la personne qui peut éprouver de la gêne et s’isoler, avec tous les risques que cela implique. Si la technologie est pour le moment impuissante à proposer de réponse, il est possible de traiter l’incontinence urinaire. Par ailleurs, pour limiter les désagréments, l’utilisation de couches pour fuite urinaire est indispensable.

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Incontinence chez la personne âgée : quelles sont les causes ?

Les troubles de la miction, le terme médical pour l’action d’uriner, sont liés au vieillissement de l’organisme. Pour autant, plusieurs facteurs peuvent toutefois entrer en jeu.

L’affaiblissement des muscles

Avec l’âge, les muscles s’affaiblissent. Ceux du plancher pelvien et du sphincter ne font pas exception. Cela se traduit par une difficulté plus grande à contrôler les mécanismes permettant d’uriner ou de déféquer.

Une mauvaise hygiène de vie

Quand bien souvent, une mauvaise hygiène de vie peut favoriser l’apparition des troubles de la miction. Parmi ceux-ci, on peut citer :

  • une activité physique réduite : le fait de ne pas avoir une activité physique quotidienne augmente le risque d’avoir des incontinences urinaires. Bien évidemment, pour un senior, il n’est pas question d’avoir une activité intensive. Il faut que celle-ci soit adaptée à la personne. Cela peut-être par exemple de marcher autour du pâté de maisons tous les jours ;
  • une alimentation déséquilibrée est également un facteur aggravant. Même constat pour les personnes qui sont en surpoids ;
  • des nuits trop courtes ou peu réparatrices (troubles du sommeil, insomnie, etc) qui fatiguent encore plus l’organisme ;

    la consommation de certains aliments, notamment l’alcool et le café.

La prévention étant aujourd’hui la solution la plus efficace pour éviter les incontinences urinaires, il est très important de faire attention à son hygiène de vie, et ce, quel que soit son âge. Il faut pour cela avoir une activité physique quotidienne, manger de manière équilibrée, dormir à heure fixe et éviter la consommation d’alcool.

Les maladies

Certaines pathologies ont des répercussions sur la miction. Ainsi, c’est le cas de nombre de troubles neurologiques dont souffrent majoritairement les personnes âgées. C’est le cas par exemple de la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou des AVC (accident vasculaire cérébral).

D’autres maladies peuvent avoir le même effet, notamment le cancer de la prostate, les infections urinaires, le diabète ou encore le surpoids. Les fuites urinaires peuvent également être des conséquences post-opératoires ou être liées à la prise de certains médicaments.

Comment le quotidien des seniors est-il impacté ?

L’incontinence urinaire impact de bannière considérable la vie quotidienne des seniors qui en sont atteints. Le principal risque est un repli de la personne sur elle-même et une baisse de l’estime de soi. La vie sociale et la vie de couple sont considérablement impactées et deviennent presque inexistantes. L’immobilisation du senior est plus grande, ce qui accélère l’affaiblissement des muscles et la perte de l’indépendance. Cela se traduit souvent par une entrée en maison de retraite ou dans un EHPAD.

En outre, cela retarde d’autant la prise en charge et la mise en place de solutions pour limiter l’incontinence urinaire.

Les différents types d’incontinence urinaire et leurs origines

Il existe différents types d’incontinence urinaire, chacun ayant ses propres origines. Le premier est l’incontinence urinaire d’effort, qui se produit lorsqu’une personne tousse ou éternue et que la pression sur la vessie augmente. Cela peut être causé par une faiblesse des muscles du plancher pelvien, souvent due à un accouchement difficile ou à une chirurgie pelvienne.

Le deuxième type est l’incontinence urinaire par regorgement, qui se produit lorsque la vessie ne peut plus contenir toute l’urine produite. Cela peut être causé par une obstruction des voies urinaires, comme dans le cas d’une hypertrophie de la prostate chez les hommes.

Le troisième type est l’incontinence urinaire impérieuse ou soudaine, qui cause une forte envie d’uriner suivie immédiatement de fuites s’il n’y a pas de toilettes disponibles rapidement. La cause sous-jacente peut être liée à un système nerveux défectueux au niveau vésical.

Il y a aussi le syndrome post-mictionnel résiduel où le patient croit avoir vidé sa vessie correctement mais laisse en réalité encore quelques gouttes sortir après chaque miction. Ce dernier problème résulte fréquemment en des infections répétées et doit absolument faire l’objet d’un traitement rapide pour éviter tout risque infectieux ultérieur.

Pour chacun des types d’incontinence cités ci-dessus, une consultation médicale sera nécessaire pour déterminer le meilleur traitement possible en fonction du type d’incontinence diagnostiqué et ainsi soulager efficacement cette condition invalidante.

Les facteurs de risque et les habitudes à adopter pour prévenir l’incontinence urinaire

Il existe plusieurs facteurs de risque qui peuvent contribuer au développement de l’incontinence urinaire. L’un des plus importants est l’âge, car les muscles du plancher pelvien ont tendance à s’affaiblir avec le temps. Les femmes sont aussi plus susceptibles que les hommes d’avoir des problèmes d’incontinence en raison de la grossesse et de l’accouchement, ainsi que de la ménopause.

Les autres facteurs incluent l’obésité, le tabagisme, la constipation chronique, une toux persistante, des antécédents familiaux ou même certaines maladies telles qu’un diabète non traité.

Il existe plusieurs habitudes à adopter pour prévenir ou diminuer le risque d’incontinence urinaire. Il est recommandé aux patients atteints ou non par cette condition de pratiquer régulièrement des exercices visant à renforcer leurs muscles du plancher pelvien tels que la technique Kegel, le yoga, etc.

Éviter les aliments épicés et irritants tels que les boissons caféinées peut aider à réduire le risque d’une envie pressante soudaine.

De même, maintenir un poids santé et faire régulièrement des exercices physiques aide à limiter sa probabilité de développer ce syndrome. Pour finir, apprendre comment vider convenablement sa vessie permettra aussi de mieux gérer ses besoins fréquents et urgents liés au besoin urgent irrépressible.

Bien que l’incontinence urinaire puisse sembler embarrassante et difficile à gérer, il est capital de se rappeler qu’il existe des traitements efficaces pour cette condition. Si vous rencontrez l’un des symptômes décrits, consultez votre médecin pour obtenir une évaluation complète de vos symptômes et un traitement adapté.